Association pour la Formation Chrétienne de la Personne
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3 Questions à Geneviève Saboly, responsable du service des Accompagnements

Comment êtes-vous venue à l'AFCP et qu'est-ce qui vous a amenée à vous y engager ?

Je suis arrivée à l’AFCP après être venue en couple écouter une session « Amour, Sexualité, Vie chrétienne » donnée par Aline Lizotte, session à laquelle avait participé un couple d’amis, qui en était revenu très content. Je voyais bien des publicités de cette session, mais le célibat de la conférencière m’interpellait par rapport au titre énoncé !

Avec mon mari, nous y avons découvert la beauté et la vérité du mariage. Nous sommes venus l’année suivante participer à l’équipe cuisine, un service qui participait à sa manière au bien-être des nombreux sessionnistes, puis nous sommes entrés dans la formation approfondie donnée par Aline et qui était en fait les prémices de l’IKW. Cela correspondait sûrement à une attente de formation solide de notre part.

Geneviève Saboly

Vous êtes responsable du service des Accompagnements. Pour quelles difficultés demande-t-on des accompagnements ?

Je suis psychiatre de formation, et Aline m’a demandé en 2012, à la création de l’IKW de prendre la direction des Accompagnements.

Toute personne peut demander un accompagnement si elle se ressent en difficulté, n’arrivant pas à être heureuse, reproduisant régulièrement les mêmes échecs et se sentant incapable d’y arriver seule. Les difficultés sont celles de la vie…toutes sont possibles ! Que ce soit les tensions dans le couple, des difficultés répétitives au travail, des échecs sentimentaux, l’incapacité à faire des choix, la mésestime de soi….

3. Quelle est la spécificité d'un accompagnement à l'AFCP ?

L’accompagnement, sous la forme d’entretiens réguliers et confidentiels, va permettre à la personne une meilleure compréhension d’elle-même, de ses conditionnements, de ses blessures affectives, qui l’empêchent de bien vivre. 

C’est un travail de découverte de soi, d’identification de ses émotions, des conduites qui ont créé des habitudes déterminant un agir plus ou moins libre. C’est le temps où la personne exprime ses problèmes et son histoire. Cela permet la connaissance des conditionnements de son agir. La personne va comprendre les associations émotives qui gouvernent son affectivité, les défenses qu’elle a élaborées, les motivations qu’elle a mises en acte pour vivre le mieux possible.

Le terme de l’accompagnement est la découverte de la vertu, qui est la disposition intérieure de tout mettre en œuvre en vue de l’accomplissement du vrai bien. Le travail de l’acquisition de la vertu est celui de la vie tout entière. Cela fait découvrir à la personne accompagnée une nouvelle façon d’agir par rapport à son affectivité, à sa culture et à sa finalité. La personne pose alors des actes libres et choisit ce qui la rend heureuse. Elle prend sa vie en main et participe ainsi au bien commun de l’humanité.

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