« Il y a un avant, et il y a un après » : ainsi témoignent nombre de participants aux sessions. Pourquoi ?
Une première originalité de ces sessions est la transmission d’une anthropologie intégrale. En effet, nombre de questions attirent les participants :
Or ces questions portent sur tous les plans : physique, psychique, spirituel. Et les « sessionnistes » attendent des réponses qui soient autant de la raison que de la Révélation.
La deuxième originalité de ces sessions est celle d’une anthropologie unitive : tous les plans de la personne sont considérés mais l’approche n’est pas fragmentaire, elle est unifiée comme l’est toute personne humaine.
Cette vision intégrale et unitive tient au triple héritage reçu :
La première visée est théorique. Il s’agit de mieux comprendre la personne humaine. Mais entendons-nous bien : la théorie ne se confond pas ici avec quelque hypothèse explicative de l’humain. Elle renvoie, dans sa racine grecque, à la contemplation, et donc à une science savoureuse, une vision devenue amour de la personne humaine.
La deuxième visée est pratique. Il s’agit de mieux se comprendre et de mieux comprendre les autres auxquels on est lié et, ainsi, de mieux s’y ajuster.
Le titre de ces sessions récapitule cette double visée :
Suffit-il de comprendre ou d’aimer pour bien s’ajuster et mieux vivre ? Qui n’expérimente un écart parfois, écart repérable à des comportements maladroits ou déviés et à un mal-être ?
Une troisième originalité des ces sessions tient à leur structure, à leur rythme, qui ont pour vocation de faire expérimenter du dedans. De plus, ils aident à (ré)initier modes de pensée et de comportement propres à réconcilier chaque personne avec elle-même, avec les autres et avec Dieu.
Les enseignements ramènent chacun, dans un dialogue intérieur avec lui-même à son expérience, à sa responsabilité personnelle, mais aussi à sa beauté.
Les pauses (repas, promenades en bord de Sarthe…) sont autant de temps possibles d’échanges avec le conjoint, le/la fiancé(e), d’autres sessionnistes, ou un écoutant – puisque possibilité est donnée de rencontrer un membre de l’AFCP pour clarifier certains points de l’enseignement, déposer une souffrance, amorcer un accompagnement… Elles peuvent aider à renouer en même temps qu’avec soi avec les autres.
La méditation vient le soir éclairer, apaiser, fortifier. Il est des poids que chacun porte, que ni le conférencier, ni les autres sessionnistes, ne peuvent porter, ou même soupçonner. Lecture est faite d’un passage d’Évangile, commenté pour laisser Dieu parler au fond de l’âme : « Veux-tu être guéri ? […] Lève-toi, prends ton grabat et marche ! » ; « Va en paix » ; « Retire-toi dans ta chambre » ; …
L’assimilation des enseignements, commencée dans la journée, se fait pleine et entière, féconde jusqu’en sa douleur, dans l’intimité d’un face-à-face avec Dieu. Ainsi, ces méditations nous y introduisent. De plus, le programme intègre, pour ceux qui le souhaitent, la messe quotidienne, l’adoration eucharistique et le sacrement de réconciliation. Le dialogue et la réconciliation commencés avec soi et avec les autres se parachèvent en Celui qui est plus intime à nous que nous-mêmes.
Ainsi, quelles que soient les habitudes de pensée et de vie, l’histoire et les blessures d’une personne, celle-ci est et vaut infiniment plus. Et sa vie peut en devenir la pleine manifestation.