Association pour la Formation Chrétienne de la Personne
Association pour la Formation Chrétienne de la Personne

3 Questions à Jérôme de Lartigue, directeur adjoint des Sessions

Quel a été votre parcours ?

Si je regarde aujourd’hui mon parcours, sans l’avoir nullement programmé, je constate que le souci de la jeunesse est comme un point d’ancrage sur ma route. Après un baccalauréat scientifique, j’ai obtenu un BTS en informatique de gestion.

Débutant ma carrière comme secrétaire dans un établissement scolaire dont le chef d’établissement était également directeur diocésain de l’enseignement catholique, je n’ai, pour ainsi dire, plus jamais quitté cette belle aventure de l’éducation des jeunes.

Aussi, au fil des responsabilités que j’ai assumées, glissant d’un poste administratif vers un autre, j’ai toujours eu à cœur de conserver un lien personnel avec ces jeunes. Passant d’un établissement dont l’internat était comme l’ADN à un ensemble scolaire francilien de la maternelle à la terminale, j’ai finalement atterri au sein d’un I.M.E, toujours à la rencontre de la personne humaine, dans ses forces et dans ses fragilités.

Jeune devant un ordinateur

Désormais, j’interviens auprès d’un public lycéen afin de le sensibiliser à l’utilisation et au bon usage de l’outil numérique, tandis que se déploient de façon fulgurante les NTIC.

Ainsi, parti d’un BTS IG pour rejoindre aujourd’hui les NTIC, je peux dire que, dans une certaine mesure, la boucle de mon parcours est en train de se boucler…

Qu’est-ce qui vous a amené à l’AFCP et qu’en avez-vous reçu ?

La première fois que j’ai entendu parler de l’AFCP, c’était par ma fiancée laquelle m’invitait à participer à une session d’été donnée par Aline Lizotte. L’une de ses amies l’ayant suivie, elle lui avait conseillé d’en faire autant. C’est ainsi que j’ai découvert Solesmes au lendemain de notre mariage, en rejoignant une session « Amour, Sexualité et Vie Chrétienne », dirigée à l’époque par Florent Chaveton. À peine unis, ma femme et moi y avons découvert des enseignements nous conduisant aux réalités les plus concrètes de ce quotidien que nous étions appelés à vivre, réalités magnifiées par l’enseignement lumineux de l’Église par la voix du pape Jean-Paul II.

Les années ont passé, et nous avons repris contact avec l’AFCP de façon inattendue. En effet, notre curé de paroisse francilienne nous invitant à rejoindre l’équipe de préparation au mariage, nous avons tout de suite pensé que cet engagement ne pouvait être pris à la légère. Aussi, avons-nous envisagé de nous former afin de mieux répondre à cette demande. C’est ainsi qu’en 2008, nous avons repris la route vers Solesmes pour vivre des week-ends de formation proposés par Aline Lizotte afin d’approfondir la session déjà vécue. Cette formation encore informelle allait rapidement déboucher en 2012 sur le cursus que propose désormais l’IKW.

La richesse de cette formation réside tout particulièrement dans le fait d’être introduit à une manière d’appréhender chaque personne que nous rencontrons de façon unifiée et non plus morcelée. Cela contribue sans aucun doute à une meilleure écoute, un sens de la mesure dans ses propres réparties lors des échanges, tout en ne sacrifiant pas la vérité des rapports humains.

Quelle est votre responsabilité à l’AFCP et comment l’envisagez-vous personnellement ?

Depuis une quinzaine d’années, aussi régulièrement que possible, j’ai essayé de me mettre au service des sessions de l’AFCP. Ainsi ai-je eu la joie de participer à nombre d’entre elles en tant que membre de l’équipe de cuisine, personne à l’écoute des sessionnistes, directeur d’une session, voire, parfois, de façon moins visible pour les participants, en m’impliquant dans l’organisation matérielle des sessions.

Je vis cet engagement comme une réelle mission d’apostolat offerte par cette association publique de fidèles qu’est l’AFCP, et tends à espérer que cela rejaillisse sur tous les engagements tant personnels que d’Église dans lesquels je m’investis.

« Je vis cet engagement comme une réelle mission d’apostolat offerte par cette association publique de fidèles qu’est l’AFCP. »

Je mesure tout autant la pertinence que la profondeur des enseignements proposés par ces sessions, ayant expérimenté qu’elles répondent à une réelle attente de notre monde. Rejoindre les personnes dans leur parcours de vie en demeure le leitmotiv majeur, occasion de toujours mieux répondre aux enjeux de notre société. Les défis à relever sont multiples, les pistes à emprunter autant de voies à explorer. En proposant des sessions fondées sur la recherche de la vérité, nous pourrons toujours mieux servir la cohésion de notre société en assurant l’articulation harmonieuse des services de l’association que sont l’accompagnement, l’IKW et les sessions.